Le coût d’État des gadgets sans fil

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Le coût d’État des gadgets sans fil
(Quatrième partie)

Par Annie Lobé, journaliste scientifique.
Le 22 mai 2013, mis à jour le 16 juillet 2013 et le 31 mai 2014.
Suivi de Nouveau capitalisme ou nouvelle guerre ? rédigé en 2005.

 

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hors de la vue des enfants et adolescents.

Sommaire Premième partie Deuxième partie Troisième partie Cinquième partie

Identifier les vraies menaces, un exercice difficile

Il a fallu 2000 ans d’Histoire pour que les nations européennes mettent enfin un terme aux guerres de religion, puis aux guerres entre elles. Le prochain défi de l’humanité n’est-il pas d’améliorer les relations entre les hommes et les femmes ? Que la société d’aujourd’hui met-elle en œuvre pour préparer les jeunes à relever ce défi ? Rien.

Bien au contraire, les nouvelles technologies agressent de plus en plus leurs cerveaux, tant sur le plan physique (effets des ondes) que sur le plan émotionnel (effets des images et des scénarios).

Arrêtons de nous mentir à nous-mêmes et de mentir aux autres, arrêtons de mentir à nos enfants.

Regardons en face la production culturelle actuelle : elle propose en majorité des modèles destructeurs. En quoi cela fait-il progresser l’humanité ? En rien, bien évidemment.

Dans l’état actuel des connaissances, la violence doit être proscrite des écrans.

Supprimons la violence des écrans. Il est possible d’agir sans légiférer de façon à éviter l’habituelle levée de boucliers des lobbies concernés, qui s’arrangent toujours, avec la complicité d’une poignée de députés et de sénateurs, pour vider de leur substance les projets et propositions de loi contraignants pour eux, comme cela a été le cas pour la proposition de loi de Laurence Abeille sur la téléphonie mobile citée au début de cet article.

Obtenons la coopération volontaire et éclairée des professionnels, en leur dressant un panorama exhaustif de la gravité de la situation et en les mettant face à leurs responsabilités.

Bloquons l’accès à la pornographie sur Internet.

Demandons au Centre national du cinéma (CNC), qui attribue les subventions pour la création cinématographique, laquelle est ensuite diffusée et rediffusée à la télévision, d’expliquer aux producteurs, aux réalisateurs et aux auteurs de scénarios que s’ils veulent obtenir des fonds pour leurs films, ils devront présenter des projets répondant aux critères suivants :

« Pas d’armes, pas d’homicides, pas de sang »

Expliquons aux responsables des chaînes publiques qu’ils doivent modifier la programmation qu’ils achètent et les téléfilms qu’ils produisent en fonction de ces critères.

Mettons dans la boucle les patrons des chaînes privées TF1, M6, Canal Plus, qui co-financent le cinéma français. À défaut de les contraindre, il faut les convaincre, ainsi que tous les dirigeants des nouvelles chaînes de la TNT.

Au final, l’État dispose d’une arme implacable : il peut retirer aux diffuseurs récalcitrants leurs autorisations d’utiliser les fréquences du spectre électromagnétique qui leur ont été attribuées par le CSA (et peut-être un jour par l’Arcep ?).

Ainsi, sans bruit ni vague, on pacifiera la société française et, surtout, on préservera son avenir.

Les fabricants de jeux vidéo, également, qui pour nombre d’entre eux sont français (Activition Blizzard, Nobilis – qui connaît actuellement des difficultés alors qu’elle conçoit des jeux pour enfants non violents –, Paradoxe France, ainsi que Quantic Dream et Ubisoft, avec qui les ministres Fleur Pellerin et Aurélie Filippetti ont lancé le 5 avril 2013 un groupe de travail sur l’avenir de la filière française du jeu vidéo[101]), doivent comprendre qu’ils doivent faire évoluer, en quelques mois, leurs scènes d’action : au lieu de s’entraîner à tuer, les joueurs s’entraîneront à sauver des vies, à résoudre des situations de conflit.

Puisque ces outils de manipulation cérébrale existent, utilisons-les à bon escient pour construire un monde meilleur. C’est possible ! Et ce sera efficace ! Il suffit de le décider, ici, maintenant.

C’est ce qu’a fait le président au Venezuela, où la criminalité est l’une des principales préoccupations de la population, avec un taux d’homicide accru de 105 % en 15 ans.
En janvier 2014, Nicolas Maduro a demandé aux responsables des chaînes de télévision câblées de son pays d’arrêter de valoriser les armes et les gangs dans les séries télévisées. « Elles transmettent des valeurs négatives : mort, drogues, armes, violence, perfidie, tout ce qu’il y a de pire dans les êtres humains » a-t-il dit. « Nous allons construire une culture de la paix ». (http://washingtontimes.com/news/2014/jan/20/venezuela-president-micolas-maduro-goes-after-tele/, 20 janvier 2014)

En France aussi, arrêtons de nous mentir à nous-mêmes, de nous mentir les uns aux autres, et de mentir à nos enfants. Réglons les vrais problèmes avec de vraies solutions.

Ce n’est malheureusement pas la voie choisie par Aurélie Filipetti, la ministre de la Culture et de la Communication, à qui cet article a pourtant été adressé par porteur le 30 juillet 2013, et qui a fait répondre le 5 septembre 2013 par sa Chef de cabinet : « La ministre a pris connaissance de votre envoi avec attention. Elle m’a chargée de transmettre votre correspondance au cabinet de Madame Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales et de la Santé. » Laquelle n’a répondu ni à la lettre qui lui avait également été adressée, directement, le 30 juillet 2013, ni à celle qui lui a ainsi été transmises par sa collègue du gouvernement.

Malgré les informations dont elle a « pris connaissance » Aurélie Filipetti ne s’est pas opposée au développement et à la mise en place, dans le Musée Jean Moulin à Paris, d’une application à télécharger gratuitement « pour tablettes tactiles sur l’App Store » destinée à découvrir « de manière interactive et pédagogique les collections permanentes du musée. Pour les scolaires à partir du CM2 : visite et prêt de tablettes gratuits sur réservation (durée 1h30) ».[101]

L’un de nos plus grands Résistants, Jean Moulin, qui donna sa vie en ne parlant pas sous la torture du « boucher » Klaus Barbie pour vaincre les nazis et leur génocide programmé, se trouve ainsi, aujourd’hui, instrumentalisé et rendu complice d’un nouveau génocide, différé celui-là, via les effets stérilisants des micro-ondes sur nos enfants ! Triste retournement de l’Histoire… Il est encore temps d’y remédier, madame la Ministre !

Pendant que chez Vivendi, fleuron du CAC 40, des milliards d’euros d’actifs sont bloqués dans des activités qui font indubitablement régresser l’humanité, il ne s’est pas trouvé un conseil d’administration français, un dirigeant d’entreprise française, un représentant du MEDEF ou de la Banque publique d’investissements pour comprendre qu’il fallait sauver et moderniser la raffinerie Petroplus, en raison de sa proximité de Paris, pour qu’elle puisse assurer un approvisionnement stratégique de la capitale en cas de black-out électrique. Un tel risque ne peut être exclu en cas de tempête solaire, susceptible de détruire l’ensemble des réseaux électriques si un orage magnétique aussi puissant que celui qui a atteint la terre en 1859 devait atteindre l’Europe.[102]

Encore une menace que le gouvernement n’a pas su identifier, au risque de s’en mordre les doigts.

Pour terminer ce vaste panorama des menaces à écarter d’urgence, une mise à jour de l’information sur les ampoules basse consommation s’impose.

[101] www.afjv.com/news/2377_filippetti-pellerin-groupe-de-travail-jeu-video.htm

« Les rendez-vous du Musée du Général Leclerc de Hautecloque et la libération de Paris-Musée Jean Moulin, mai-août 2014, 23, allée de la 2ème DB, Jardin Atlantique (au-dessus de la gare Montparnasse) – Paris 15e. Ouverture de 10h à 18h, tous les jours sauf lundi et jours fériés.
Tél. 01 40 64 39 44/52. www.ml-leclerc-moulin.paris.fr. Métro : Montparnasse-Bienvenüe, puis accès par escalier mécanique voie 1 des lignes TGV.

















































[102] Voir à ce sujet le dossier Nucléaire : Fushushima, et après ? d’Annie Lobé, www.santepublique-editions : lettres à André-Claude Lacoste, président de l’Autorité de sûreté nucléaire.










Les ampoules basse consommation interdites d’ici 2020

Il faut signaler en effet que le 19 janvier 2013, les Nations unies ont recueilli à Genève les signatures de 140 États sur la convention dite « de Minamata » qui impose l’interdiction d’ici à 2020 des produits contenant du mercure, parmi lesquels figurent les ampoules basse consommation.[103]

Des ingénieurs de Supelec et du Centre scientifique et technique du bâtiment (CSTB) ont abondamment critiqué la vidéo mise en ligne en 2009 par l’auteur de ces lignes pour révéler leurs graves inconvénients et recommander de ne pas les utiliser.[104]

Las ! Un rapport confidentiel de ces mêmes ingénieurs, présenté en mai 2008, révélait qu’à l’allumage, ces lampes émettent un pic de radiofréquences jusqu’à 380 volts par mètre, bien supérieur aux valeurs mesurées par Pierre Le Ruz, directeur scientifique du Criirem, premier détracteur de ces ampoules auquel il est fait référence dans la vidéo, et qui avait lancé l’alerte en août 2007.

De surcroît, ces ingénieurs ont prétendu que les mesures dans la vidéo étaient mal faites car effectuées trop près, alors qu’ils ont eux-mêmes effectué des mesures à des distances similaires. Ce rapport prouvant le caractère fallacieux de leurs critiques ultérieures est consultable sur www.santepublique-editions.fr.

Une anecdote est plus qu’éclairante à ce sujet. La scène s’est déroulée en 2010 à la caisse d’un supermarché biologique. Après avoir engagé de façon anonyme la conversation avec une jeune mère sympathique, l’auteur de ces lignes apprend que celle-ci travaille au CSTB, l’organisme qui emploie également l’ingénieur François Gaudaire, à la fois co-auteur du rapport secret de 2008 et l’un des principaux contempteurs de la vidéo d’Annie Lobé. Cette jeune femme précise qu’elle travaille au service formation du CSTB.

L’auteur de ces lignes lui demande : « Vous avez des ampoules basse consommation chez vous ? ». Sa réponse fuse : « Oui, j’en avais, mais je les ai toutes enlevées ! »

Faisant fi de la version officielle diffusée par l’organisme qui l’emploie, cette jeune maman précautionneuse a donc opté pour la protection maximale préconisée par l’auteur de ces lignes. Qui sait ? Elle a peut-être bénéficié d’informations internes de première main ?

[104] Voir la vidéo d’Annie Lobé Champs magnétiques émis par les ampoules basse consommation
sur www.santepublique-editions.fr.
































Mercure et autisme

Autre problème : le mercure contenu par ces lampes. Que les fabricants en annoncent 3 mg ou 5 mg par lampe n’a finalement pas beaucoup d’importance : il est tout bonnement impossible de contrôler la teneur réelle en mercure de ces ampoules fabriquées en Chine. Ce qui est sûr, c’est qu’à l’échelle planétaire, le mercure des centaines de millions d’ampoules qui ne sont pas collectées en fin de vie « se retrouvera fatalement, à plus ou moins long terme, dans la chaîne alimentaire », comme le souligne l’Association Santé Environnement France, qui regroupe 2 500 médecins.

Un désastre écologique prévisible.

Ces lampes présentent en réalité quatre inconvénients majeurs : elles contiennent du mercure et émettent à la fois des UV, des radiofréquences et des champs magnétiques. C’est assez grave pour que leur usage soit stoppé dans le monde entier. La convention de Minamata est donc une bonne chose, mais pourquoi les industriels ont-ils obtenu un délai jusqu’à 2020 pour arrêter de les commercialiser ? Et pourquoi cette convention exclut-elle les amalgames dentaires et les vaccins, qui sont les principales sources d’intoxication en France et dans bon nombre d’autres pays ?

L’hypothèse que l’autisme est une pathologie liée à une intoxication au mercure in utero ou pendant les premiers mois de la vie est étayée par des études.[105] Des cas d’autisme ont été documentés dans les deux conditions suivantes : travaux dentaires chez la femme enceinte (pose ou dépose d’amalgames dentaires) et vaccination (vaccins contenant du thimerosal, un dérivé du mercure, ou vaccin ROR).

De plus, l’exposition au mercure in utero est associée à une diminution du QI. Le mercure présent dans l’organisme de la mère est excrété dans le lait maternel.

L’autisme, qui survient généralement vers l’âge de deux ans et dont les symptômes sont l’absence (ou l’anormalité) du langage et l’isolement, pouvant être accompagnés de troubles gastro-intestinaux majeurs, est une maladie incurable qui transforme en calvaire la vie de la famille.

C’est donc l’ensemble des femmes en âge de procréer qu’il faut préventivement protéger contre toute exposition au mercure.

La génération précédente a mis fin à l’utilisation du plomb. Soyons celle qui met fin à l’utilisation du mercure ! Puisque des alternatives existent (composites dentaires, ampoules à incandescence, reformulation des vaccins) n’attendons pas 2020 pour éliminer l’utilisation du mercure dans les produits de consommation courante ! Faisons-le dès à présent ![106]

Arrêtons de nous mentir à nous mêmes, de nous mentir les uns aux autres et de mentir à nos enfants !

[105] Présentées dans le livre écrit par la mère d’un enfant autiste, Marie Christine Dépréaux Autisme, une fatalité génétique ? L’enquête d’une mère. Embourg (Belgique), Testez éditions, Marco Pietteur, Avril 2007, ISBN 2-87461-035-6, p. 73-106 : « Présence anormale de métaux lourds chez les autistes. ».













[106] Ces ampoules sont désormais interdites par la Convention de Minamata, signée le 19 janvier 2013 par 140 États dont la France, qui prendra effet en 2020. Une pétition à adresser au Premier ministre Edouard Philippe est en ligne sur www.santepublique-editions.fr pour demander, après le retrait des ampoules basse consommation fluocompactes, l’interdiction de l’importation et de la commercialisation des ampoules à LED, dont la lumière bleue rend aveugle, et la ré-autorisation des ampoules à incandescence jusqu’à 60 watts.

LED et halogènes basse consommation : de fausses solutions

Mais au lieu de revenir aux ampoules à incandescence, qui n’ont que le défaut de produire une belle lumière et un peu de chaleur, les industriels veulent imposer les LED,[107] qui présentent également plusieurs inconvénients majeurs.

Premièrement, leur utilisation sur le secteur en courant alternatif à 220 Volts requiert un transformateur, car une LED fonctionne initialement en 12 Volts.

Problème : cet indispensable transformateur émet inévitablement des champs magnétiques,  évalués en 2001 par le Centre international de recherche sur le cancer, dépendant de l’Organisation mondiale pour la santé (OMS), qui les a classés dans la catégorie des «  cancérogènes possibles ».[108]

Deuxièmement, des terres rares (cérium, terbium, gadolinum) sont nécessaires à leur fabrication. Ces éléments sont obtenus en raffinant le minerai brut faiblement radioactif qui les contient au moyen de bains d’acide, de lessivage et de cuisson au four, une grande quantité d’acide étant utilisée pour cette opération extrêmement polluante. Chez les riverains de l’usine de traitement de terres rares de Bukit Merah, en Malaisie, des cas de leucémie et de malformations natales attribués à la radioactivité ont été observés.[109]

Troisièmement, ces lampes sont nocives pour les utilisateurs, et ce pour deux raisons pointées par l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) dans son avis du 26 octobre 2010.[110]

Premièrement, la composante bleue de la lumière émise par les LED (méthode la plus rentable économiquement et la plus utilisée) est toxique pour la rétine et les normes en vigueur sont inadaptées pour protéger les populations exposées.

Deuxièmement, il existe un risque lié à l’éblouissement : « En raison du caractère ponctuel de leur surface d’émission, les LED peuvent présenter des luminances 1000 fois plus élevées » que la valeur au-delà de laquelle on subit un éblouissement d’inconfort.

La mise en garde concerne particulièrement les enfants, les personnes atteintes de maladies oculaires et les professionnels particulièrement exposés : installateurs éclairagistes et métiers du spectacle.

C’est si grave que l’Anses recommande de « restreindre leur mise sur le marché et de n’autoriser que des LED ne présentant pas plus de risques que les autres éclairages ».

Autrement dit, elle préconise le retrait du marché et l’interdiction des LED les plus répandues et une modification de la norme EN 62 471.

Deux ans et demi plus tard, « un programme de travail international visant à contrôler la qualité et l’efficacité des éclairages à base de LED », attendu pour fin 2011 et confié à un certain Marc Fontoynont, directeur du Laboratoire des sciences de l’habitat à l’ENTPE (École nationale des travaux publics de l’État), est toujours… attendu, et aucun avant-projet visant à faire évoluer la norme n’a vu le jour, tandis que les professionnels continuent sans vergogne à promouvoir leurs produits avec la complicité de quelques écologistes qui se gardent d’expliquer au public qu’il ne faut surtout pas les acheter.[111]

Dans un pays comme la France où plus de 800 000 enfants naissent chaque année, les gens assez informés n’auront qu’à ne pas regarder les lampes LED en face pour ne pas être éblouis ni avoir la rétine endommagée !?! Et tant pis pour les autres !?!

Quant aux ampoules halogènes à basse consommation, leur capsule contient un gaz dérivé du fluor, toxique pour les voies respiratoires. Ce gaz se retrouvera un jour ou l’autre dans l’environnement, lorsque l’ampoule cassée sera comprimée dans la benne à ordures ou dans l’incinérateur. Pis, en cas de bris du bulbe qui entoure cette capsule, la lampe continuant de fonctionner, si un utilisateur a le malheur de poser le doigt directement sur la capsule chaude, elle explose ! La mise en garde sur l’emballage consiste uniquement en un pictogramme abscons, sans aucune explication circonstanciée pourtant nécessaire, compte tenu de la gravité du risque.

Il n’est donc pas de meilleure solution d’éclairage que de revenir aux ampoules à incandescence, quitte à réduire leur nombre et surtout leur durée d’utilisation pour réduire la consommation électrique.

Ainsi « Dans les années 1960, il y avait l’éclairage permanent, qui restait allumé toute la nuit, et l’éclairage complémentaire (un lampadaire sur deux) qui s’éteignait automatiquement à minuit », se souvient Daniel, aujourd’hui retraité.

Et en 1973-74, dans cette France qui n’avait « pas de pétrole, mais des idées »,[112] et seulement 500 000 chômeurs, les émissions de TV finissaient à 23 heures sauf les samedis, dimanches et fêtes, et la publicité lumineuse était interdite entre 22 heures et 7 h.[113]

Pour réduire significativement la consommation, de semblables mesures pourraient être réintroduites en douceur, en commençant, par exemple, par une interruption des programmes TV entre 2 h et 5 h du matin, puis en allongeant peu à peu la durée de cette interruption.

(Cela évitera la diffusion de programmes tout aussi dégradants pour ceux qui les réalisent que pour ceux qui les regardent, telle cette émission américaine vue par l’auteur de ces lignes aux environs de 3 heures du matin sur une chaîne de la TNT, un « jeu » dans lequel des adolescentes de 16 ans devaient répondre à des questions en sautant, les seins nus, sur un trampoline, pendant 15 minutes.)

[107] Light Emitting Diode. Une LED est un semi-conducteur électronique qui ne nécessite qu’un très faible apport d’énergie pour émettre de la lumière.









[108] CIRC (2002) Non-Ionizing Radiation, Part 1 : Static and Extremely Low-Frequency (ELF) Electric and Magnetic Fields, ISBN 92-832-1280-0. Voir aussi La fée électricité : fée ou sorcière ? op. cit., Chapitre 3 : « Cancérogènes possibles pour l’Homme, selon l’OMS ». p. 29-35.






[110] Avis n° 408 du 26 octobre 2010, www.afsaa.fr/Documents/AP2008sa048.pdf































[112] Le slogan “En France, on n’a pas de pétrole, mais on a des idées” avait pour objectif de motiver les Français à faire des économies d’énergie…
[113] Un Premier ministre dans le choc pétrolier (octobre 1973 - mars 1974) par Pierre Messmer, membre de l’Institut, p. 34. L’ex Premier ministre justifie, sur le « long terme », son choix de l’électronucléaire. Mais il est déjà bien à l’abri… dans sa tombe.
http://documents.irevues.inist.fr/bitstream/handle/2042/33703/ANM_1994_31.pdf?sequence=1.












Dormir tôt, c’est bon pour la santé publique

Ces mesures d’économie seraient également bénéfiques pour la santé, puisque la lumière artificielle, tout comme les champs électromagnétiques, bloque la sécrétion nocturne de mélatonine, une hormone aux propriétés anticancéreuses sécrétée nuitamment dans le cerveau par l’épiphyse.[114] L’intégralité de la preuve scientifique de l’effet oncostatique (anti-cancer) de la mélatonine est d’ores et déjà disponible : in vitro sur des cellules en culture, in vivo sur des animaux de laboratoire et par des études cliniques chez l’homme.[115]

Elle a de surcroît des effets protecteurs contre les dégâts neurologiques causés par le mercure, et notamment contre la maladie d’Alzheimer : voir l’excellent article du toxicochimiste André Picot Le mercure des amalgames dentaires, l’un des principaux facteurs étiologiques de la maladie d’Alzheimer ?, juin 2007.[116]

La mélatonine, dont l’effet le plus connu est d’induire le sommeil, commence à être sécrétée dès la tombée de la nuit pour culminer autour de 2 heures du matin, avant de diminuer par anticipation avant le lever du jour.98 Le sommeil n’est donc pas seulement réparateur en fonction de sa durée, mais également en fonction du moment où il a commencé.

Dormir tôt le soir devrait être cité comme règle de l’hygiène de vie, au même titre que l’alimentation équilibrée et la pratique d’une activité sportive. Pour y parvenir facilement, il suffit d’éliminer l’électropollution chez soi, ce qui est facile à faire et gratuit.115 Et dormir tôt, c’est un remède gratuit contre de nombreux maux.

Une étude publiée par le British Medical Journal confirme (...)

En outre, le professeur Arnaud Basdevant, du service de nutrition de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris, souligne « les relations bien documentées sur le plan épidémiologique entre manque de sommeil et obésité » et commente les résultats d’une étude publiée le 11 mars 2013 dans les Comptes rendus de l’Académie américaine des sciences (PNAS)[118] : « Ils montrent que le manque de sommeil entraîne une augmentation des dépenses caloriques, mais que la prise alimentaire est plus importante que ne le voudrait cette hausse des besoins énergétiques. » Les volontaires, jeunes hommes et femmes de moyenne d’âge 22 ans ont en effet pris en moyenne 800 grammes en réduisant de 9 à 5 heures leur durée de sommeil pendant cinq jours.[119]

Dormir tôt permet donc de rester mince.

Il existe une explication simple à ce phénomène, tirée de la connaissance des flux d’ions calcium au niveau cellulaire : l’entrée des ions calcium qui se produit normalement pendant le sommeil est réduite en cas de veillées nocturnes. Ce déficit est compensé par l’absorption de sodium (sel) et de glucose (sucre) qui, parce qu’ils pénètrent dans les cellules par les pompes sodium-calcium, permettent cette recharge (l’attirance pour les produits sucrés vient de ce qu’ils sont plus efficaces pour provoquer l’entrée des ions calcium car ils contiennent à la fois du sodium et du glucose). Il serait trop long de développer ici ce sujet et le lecteur intéressé est invité à se rapporter à la publication spécifique de l’auteur à ce sujet : Mécanisme d’action des ondes électromagnétiques sur les organismes vivants.[120]

Signalons simplement l’intérêt de cette publication pour ceux qui souhaitent arrêter de fumer ou diminuer leur consommation de tabac sans grossir. La caféine appelle la nicotine, une observation que les fumeurs attentifs pourront aisément vérifier.

Bien connaître les flux d’ions calcium au niveau cellulaire permet de comprendre ce phénomène, dont découle une astuce pratique pour arrêter de fumer sans grossir ou, plus simplement, pour diminuer la consommation de tabac sans effort ni sensation de manque : boire un ou deux verres d’eau à la place d’une tasse de café ou de toute autre boisson contenant de la caféine, comme le Coca-Cola, le Red Bull ou le thé. C’est facile à faire et cela ne coûte pas cher. Il suffit d’avoir toujours une bouteille d’eau avec soi (un verre = 7 à 8 gorgées).

Actuellement, une campagne de presse en faveur de la consommation de café, basée sur des articles présentant des arguments scientifiques tels que l’amélioration des performances ou le ralentissement du déclin cognitif bat son plein. Ces articles doivent être considérés plus avec la grande méfiance.

La caféine appelle la nicotine. Prendre un café, ou toute autre boisson contenant de la caféine, donne envie de prendre une cigarette. Dès lors, il est complètement fallacieux d’affirmer que « la caféine à dose modérée et usuelle (200 à 300 mg par jour, soit l’équivalent de 5 à 6 expressos) n’est donc pas contre-indiquée chez les adolescents ».[121]

Bien au contraire, les adolescents, tout comme les enfants, devraient absolument éviter toutes les boissons caféinées (même la Ricorée contient de la caféine) afin de ne pas être victime de l’addiction à la cigarette. Et faire de substantielles économies, car être fumeur coûte vraiment très cher : un paquet = 6,80 € par jour = 2 482 € par an, ce qui représente un mois de bon salaire ou un mois de vacances de nabab ! En 10 ans, c’est le prix d’une belle voiture (25 000 €) ; en 20 ans, c’est le montant d’un apport personnel pour acheter un appartement (50 000 €) ; en 30 ans, cela permet de vivre confortablement pendant deux ans et demi sans avoir besoin de travailler (75 000 €).

L’eau est la seule boisson indispensable. Le cerveau a besoin de beaucoup d’eau, de même qu’il a besoin d’air frais. Le « coup de fouet » recherché par le consommateur de caféine peut être obtenu par l’absorption d’un ou deux verres d’eau, suivis de quelques respirations profondes, en plein air. Chaque personne concernée peut essayer ce remède au tabagisme quasiment gratuit, même sans lire les explications contenues dans la publication intitulée Mécanisme d’action

[114] Pour tout savoir sur la mélatonine, écouter le CD audio d’Annie Lobé La mélatonine et le sommeil, SantéPublique éditions. www.santepublique-editions.fr.
[115] LOBÉ A (2007) La fée électricité : fée ou sorcière ? Comment éliminer l’électropollution chez soi Mont-Louis, SantéPublique éditions, ISBN 978-2-9166-5302-0, chapitre 6, p. 63-83 : « La précieuse mélatonine ». Ce livre explique qu’il n’est pas nécessaire de faire refaire à neuf toute l’électricité avec des câbles blindés ni d’acheter de coûteux accessoires interrupteurs de champs. Il suggère des façons simples et gratuites d’éliminer facilement la pollution électrique de son domicile, ce qui permet de s’endormir facilement quand on se couche tôt.
[118] Par Rachel Markwald et ses collègues du Laboratoire du sommeil et de chronobiologie de l’université du Colorado à Boulder.



[119] Le Monde Science et Techno, samedi 16 mars 2013, p. 2 : « Qui ne dort pas dîne trop, et prend du poids »










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[120] À commander sur www.santepublique-editions.fr ou par correspondance à SantéPublique éditions, 2, Boulevard Vauban, 66210 Mont-Louis. Prix TTC : 9 € + port 2,50 €.






















[121] Le Figaro Santé, lundi 6 mai 2013, p. 12 : « Boire du café avec modération est bon pour la santé ».




















Dormir tôt, c’est essentiel pour les enfants

Le professeur Basdevant insiste sur le fait que, chez les enfants « la réduction du temps de sommeil, sans doute liée au temps croissant passé devant des écrans, devient problématique en termes de santé publique ».

Il ne croit pas si bien dire. Le grand spécialiste de la mélatonine Russel Reiter a publié une étude intitulée : « Les troubles du sommeil chroniques chez l’enfant : une cause de perte neuronale », dont voici le résumé :

(...)

En termes simples, cela signifie que l’enfant qui manque régulièrement de sommeil (...).

Il est donc très important que les enfants aient suffisamment de sommeil. Un enfant jusqu’à 10 ans a besoin de 10 heures de sommeil par nuit et il est donc très important de procurer aux enfants des conditions de vie permettant de satisfaire ce besoin de sommeil dans des conditions optimales.

Mais de nombreux parents ne le savent pas. La protection du cerveau des enfants ne pourrait-elle pas être le pilier de la loi sur la refondation de l’école, à travers, entre autres, la diffusion aux parents de cette recommandation et l’élaboration de moyens pour sa mise en œuvre ?

À tous niveaux, il serait plus avisé de baser la refondation de l’école sur la suppression des écrans que sur leur introduction dans les classes : ils empêchent les enfants de dormir tôt en détruisant la mélatonine.

Pourquoi ne pas plutôt revenir aux bonnes vieilles méthodes d’apprentissage, dont l’actuelle génération des 40-60 ans a bénéficié avec succès, semble-t-il ?

Pendant la campagne présidentielle, le futur ministre de l’Éducation nationale Vincent Peillon, en marge d’une rencontre avec la jeunesse à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis) du candidat à la présidentielle François Hollande dont il était alors simple soutien, en avait d’ailleurs convenu lorsque l’auteur de ces lignes lui en avait fait la suggestion le 27 avril 2012 en ces termes : « Ne pensez-vous pas que face à l’échec scolaire, le mieux serait de tout simplement revenir aux méthodes qui marchent  ?» « Je ne suis pas loin de le penser », avait-il alors répondu.

Mais aujourd’hui, il est bien loin de le faire !

Sur ce point, comme sur tous les autres abordés ci-dessus, les 40-60 ans, majoritaires au gouvernement et au Parlement, feraient bien de faire preuve d’humilité. Leurs prédécesseurs ne savaient-ils pas des choses que nous aurions oubliées, qui les avaient conduits à organiser la société telle qu’ils nous l’ont transmise ?

Puisque les nouvelles ont visiblement échoué, revenir aux bonnes vieilles méthodes qui marchent, pendant que ceux qui les ont appliquées s’en souviennent encore, ne serait pas revenir en arrière, mais faire preuve d’anticipation.

En effet, puisque certains changements induits par la génération qui nous a directement précédée ont fait la preuve de leur inefficacité, voire même de leur nocivité, au point de nous conduire à un effondrement généralisé (santé, économie, intelligence…), les générations futures n’auront que le choix de retrouver les savoirs antérieurs pour reconstruire la société. En les réhabilitant pour les leur transmettre, nous leur épargnerons de devoir repartir de zéro.

[122] Jan JE, Reiter RJ, Bax MC, Ribary U, Freeman RD, asdell MB (2010) Long-term sleep disturbances in children : A cause of neuronal loss, Eur J Paediatr Neurol, Sep;14(5):380-90. Epub Jun 2.




















































L’heure d’été, une heure de mélatonine en moins chaque jour

Une illustration de cela est l’instauration de l’heure d’été depuis 1975 (à effet du 28 mars 1976).[123]

En France, elle fait perdre à l’ensemble de la population une heure de production de mélatonine chaque jour, de fin mars à fin octobre. Voici pourquoi et comment.

Prenons une personne qui se couche à 23 h, heure d’hiver. Lors du passage à l’heure d’été, à son heure habituelle de coucher 23 h (heure d’hiver), il n’est que 22 h sur sa montre (heure d’été). En continuant à se coucher à la même heure (23 h sur sa montre), elle se couche donc en réalité une heure plus tard : 23 h, heure d’été, correspond à minuit, heure d’hiver.

Or, sa production de mélatonine diminuera par anticipation avant le lever du jour suivant au même moment qu’avant le passage à l’heure d’été et ce, quelle que soit son heure de coucher, puisqu’il s’agit d’un phénomène physiologique.

La durée de production de mélatonine de la population française est donc amputée d’une heure chaque jour pendant sept mois, soit 90 heures perdues : l’équivalent de plus de onze nuits blanches ! (90 divisé par huit, le nombre d’heures de sommeil par nuit).

Tous les Européens sont dans le même cas, mais de surcroît, la France avait, depuis la Seconde Guerre mondiale, conservé l’heure allemande, de sorte qu’en hiver, nous avions déjà une heure de décalage par rapport au soleil. L’été, ce décalage est donc de deux heures.

La conséquence de cela, c’est que la personne qui se couche tard, en France, se couche en réalité beaucoup plus tard qu’elle ne le croit, ce qui a pour conséquence un important déficit de mélatonine.






Déficit en mélatonine et surmortalité prématurée

La population française est donc en situation de sous-production chronique de mélatonine, ce qui, compte tenu des multiples effets protecteurs de la mélatonine (anticancéreuse, anti-oxydante, stimulant le système immunitaire, antidote contre de nombreux toxiques, dont les rayons ionisants)[124] pourrait constituer un élément d’explication à notre surmortalité prématurée, l’une des plus élevées d’Europe avant 65 ans.[125]

Les choses ont beaucoup changé depuis 1985, date à laquelle la France bénéficiait de la mortalité la plus faible d’Europe pour les hommes de 35 à 64 ans.[126]

La première cause de cette mortalité prématurée française, laquelle est documentée depuis 1992, est le cancer (voir ci-après). Il conviendrait d’examiner sérieusement l’hypothèse que l’une des raisons premières de cette épidémie ancienne, qui a commencé bien avant l’avènement de la téléphonie mobile, puisse être ce décalage important dans les horaires d’été depuis 1976, qui a eu pour conséquence un déficit chronique de mélatonine s’ensuivant par une augmentation des cas de cancer chez les moins de 65 ans, y compris pour des localisations sans lien apparent avec la consommation alcoolique ou tabagique, telles que le sein, la prostate ou le cerveau.

Les champs électromagnétiques et le coucher tardif systématique favorisent le développement du cancer en empêchant la production de mélatonine.

Et concrètement, utiliser les connaissances sur la mélatonine (c’est-à-dire réduire au maximum l’exposition électromagnétique et se coucher tôt) pour compléter les traitements contre le cancer, donne des résultats[127] :

Dormir tôt dans une chambre débarrassée de toute électropollution est une façon gratuite d’augmenter notablement la qualité de vie pendant les traitements et, surtout, d’accroître les chances de survie. C’est également la meilleure des préventions.

Aucune femme ne devrait avoir à subir une mastectomie préventive, cette mutilation proposée aux femmes ayant des antécédents familiaux de cancer du sein,[128] qui consiste à réaliser l’ablation chirurgicale de leurs deux seins préalablement à tout diagnostic de cancer. Quelle torture de devoir se faire remplacer les seins par des implants, pour éviter le cancer ! Et quel curieux dévoiement du sens du mot prévention ! Heureusement, se prémunir du risque de cancer du sein est possible sans traumatisme, en utilisant les connaissances disponibles sur la mélatonine.
[124] Écouter le CD audio La mélatonine et le sommeil, op. cit.
[125] Voir La fée électricité, op. cit., p. 307.



[126] Goldberg M (1990) L’Épidémiologie sans peine. Paris, Frison-Roche, deuxième édition, nouveau tirage 2001 (1985 pour la première édition), ISBN 2-87671-039-0, p. 21.
[127] Lire à ce sujet Questions et réponses sur la téléphonie mobile sur le site www.santepublique-editions.fr ou dans le Dossier du site à commander à SantéPublique éditions, 2, Boulevard Vauban, 66210 Mont-Louis. Voir p. 7, le cas de Françoise, 63 ans, qui a survécu à un cancer du poumon diagnostiqué au stade III.
[128] L’actrice Angelina Jolie a révélé le 14 mai 2013 qu’elle avait eu recours à cette opération et est même allée jusqu’à encourager les femmes porteuses d’un gène BRCA1 défectueux à envisager cette option. Mais après avoir vu un documentaire télévisé poignant, qui suivait jour après jour une femme de 45 ans environ profondément affectée par le sacrifice de ses jolis seins naturels (sa poitrine plate et pleine de cicatrices après l’ablation était montrée, puis par la reconstruction après plusieurs mois de douleur physique permanente, l’auteur de ces lignes ne souhaite à aucune femme de se croire obligée de devoir faire ce choix qui perturbe profondément la relation à soi et au partenaire. Pour une femme non déjà munie d’implants mammaires, l’ablation des seins peut être profondément déprimante et traumatisante. Angelina Jolie avait peut-être déjà des implants, raison pour laquelle elle n’a pas ressenti cette souffrance et peut raconter les faits comme s’ils s’agissait d’une opération de chirurgie esthétique : « The results can be beautiful ». Par ailleurs, on note que dans son « article » publié par le New York Times (www.nytimes.com/2013/05/14/opinion/my-medical-choice.html?smid=tw-share&_r=1&) figure un lien vers le site Internet de la clinique où elle a été opérée (http://pinklotusbreastcenter.com/). Surprise ! Sur la page d’accueil défile la photographie d’une autre star, Sheryl Crow, également cliente de la clinique, qualifiant « d’artiste » le médecin qui a « travaillé sur elle » (deuxième référence à la chirurgie esthétique et au corps perçu comme un objet). On note également qu’Angelina Jolie ne dit rien du coût de l’opération. Tout cela ne peut que susciter une légère suspicion : les deux stars auraient-elle obtenu une ristourne – ou même la gratuité – en échange de leur phénoménal coup de pub ? Dans ce cas, une décision personnelle fondée sur des considérations médicales serait transformée en habile opération de marketing. À moins que le but de cette médiatisation ne soit de prévenir tout risque d’être, un jour, quittée par Brad Pitt, avec qui elle forme un couple depuis huit ans et qu’elle a, non moins habilement, pleinement associé à son acte héroïque : il ne pourra plus l’abandonner sans passer pour un s…. Mais Angelina Jolie n’aurait pas eu à se soumettre à ces redoutables épreuves si M. Christopher Wild, le directeur du Centre international de recherche sur le cancer qui vient d’être reconduit à son poste, avait fait bon usage des informations que l’auteur de ces lignes lui a envoyées il y a près de deux ans, le 5 juillet 2011. Toutes les femmes du monde, y compris les stars de cinéma les plus fortunées, connaîtraient aujourd’hui les résultats de la présente enquête s’il y avait donné la suite qui convenait. Le mail qui lui a été adressé le 23 mai 2013 est également resté sans réponse…

 

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Télévision mortelle

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Réussir sa scolarité et ses examens

Nouveau capitalisme ou nouvelle guerre ?

 

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[101] www.afjv.com/news/2377_filippetti-pellerin-groupe-de-travail-jeu-video.htm.

[102] Voir à ce sujet le dossier Nucléaire : Fushushima, et après ? d’Annie Lobé, www.santepublique-editions : lettres à André-Claude Lacoste, président de l’Autorité de sûreté nucléaire.

[103] Communiqué du 19 janvier 2013 de l’UNEP (United Nations Environmental Program = Programme des Nations Unies pour l’Environnement)

[104] Voir la vidéo d’Annie Lobé Champs magnétiques émis par les ampoules basse consommation
sur www.santepublique-editions.fr.

[105] Présentées dans le livre écrit par la mère d’un enfant autiste, Marie Christine Dépréaux Autisme, une fatalité génétique ? L’enquête d’une mère. Embourg (Belgique), Testez éditions, Marco Pietteur, Avril 2007, ISBN 2-87461-035-6, p. 73-106 : « Présence anormale de métaux lourds chez les autistes. ».

[106] Ces ampoules sont désormais interdites par la Convention de Minamata, signée le 19 janvier 2013 par 140 États dont la France, qui prendra effet en 2020. Une pétition à adresser au Premier ministre Edouard Philippe est en ligne sur www.santepublique-editions.fr pour demander, après le retrait des ampoules basse consommation fluocompactes, l’interdiction de l’importation et de la commercialisation des ampoules à LED, dont la lumière bleue rend aveugle, et la ré-autorisation des ampoules à incandescence jusqu’à 60 watts.

[107] Light Emitting Diode. Une LED est un semi-conducteur électronique qui ne nécessite qu’un très faible apport d’énergie pour émettre de la lumière.

[108] CIRC (2002) Non-Ionizing Radiation, Part 1 : Static and Extremely Low-Frequency (ELF) Electric and Magnetic Fields, ISBN 92-832-1280-0. Voir aussi La fée électricité : fée ou sorcière ? op. cit., Chapitre 3 : « Cancérogènes possibles, selon l’OMS ». p. 29-35.

[109] Libération, vendredi 20 mai 2011, p. 18.

[110] Avis n° 408 du 26 octobre 2010, www.afsaa.fr/Documents/AP2008sa048.pdf

[111] www.les-ampoules-a-led.org/les-leds-sont-elles-dangereuses.php.
Et www.syndicat-eclairage.com/upload/declarations/66.pdf.
Et www.clusterlumiere.com/documents/Dossier-revue-de-presse/Cluster-Lumiere---Dossier-de-Presse-Lumiville.pdf.
Et www.forumled.com/led/archives/tag/marc-fontoynont?lang=fr.
Et www.encyclo-ecolo.com/LED.

[112] Le slogan “En France, on n’a pas de pétrole, mais on a des idées” avait pour objectif de motiver les Français à faire des économies d’énergie…

[113] Un Premier ministre dans le choc pétrolier (octobre 1973 - mars 1974) par Pierre Messmer, membre de l’Institut, p. 34. L’ex Premier ministre justifie, sur le « long terme », son choix de l’électronucléaire. Mais il est déjà bien à l’abri… dans sa tombe.
http://documents.irevues.inist.fr/bitstream/handle/2042/33703/ANM_1994_31.pdf?sequence=1.

[114] Pour tout savoir sur la mélatonine, écouter le CD audio d’Annie Lobé La mélatonine et le sommeil, SantéPublique éditions. www.santepublique-editions.fr.

[115] LOBÉ A (2007) La fée électricité : fée ou sorcière ? Comment éliminer l’électropollution chez soi Fresnes, SantéPublique éditions, ISBN 978-2-9166-5302-0, chapitre 6, p. 63-83 : « La précieuse mélatonine ». Ce livre explique qu’il n’est pas nécessaire de faire refaire à neuf toute l’électricité avec des câbles blindés ni d’acheter de coûteux accessoires interrupteurs de champs. Il suggère des façons simples et gratuites d’éliminer facilement la pollution électrique de son domicile, ce qui permet de s’endormir facilement quand on se couche tôt.

[116] http://atctoxicologie.free.fr/archi/bibli/MercureDentaireAlzheimerAPMG11207.pdf.

[117] 20minutes, mardi 21 décembre 2010, p. 18 : « Beau dormeur ». Lire l’étude en anglais. Lire le résumé en anglais.

[118] Par Rachel Markwald et ses collègues du Laboratoire du sommeil et de chronobiologie de l’université du Colorado à Boulder.

[119] Le Monde Science et Techno, samedi 16 mars 2013, p. 2 : « Qui ne dort pas dîne trop, et prend du poids ».

[120] www.santepublique-editions.fr.

[121] Le Figaro Santé, lundi 6 mai 2013, p. 12 : « Boire du café avec modération est bon pour la santé ».

[122] Jan JE, Reiter RJ, Bax MC, Ribary U, Freeman RD, asdell MB (2010) Long-term sleep disturbances in children : A cause of neuronal loss, Eur J Paediatr Neurol, Sep;14(5):380-90. Epub Jun 2.

[123] www.horloge.parlante.com/historique.html?city=2988507.

[124] Écouter le CD audio La mélatonine et le sommeil, op. cit.

[125] Voir La fée électricité, op. cit., p. 307.

[126] Goldberg M (1990) L’Épidémiologie sans peine. Paris, Frison-Roche, deuxième édition, nouveau tirage 2001 (1985 pour la première édition), ISBN 2-87671-039-0, p. 21.

[127] Lire à ce sujet Questions et réponses sur la téléphonie mobile sur le site www.santepublique-editions.fr ou dans le Dossier du site à commander à SantéPublique éditions, 2, Boulevard Vauban, 66210 Mont-Louis. Voir p. 7, le cas de Françoise, 63 ans, qui a survécu à un cancer du poumon diagnostiqué au stade III.

[128] L’actrice Angelina Jolie a révélé le 14 mai 2013 qu’elle avait eu recours à cette opération et est même allée jusqu’à encourager les femmes porteuses d’un gène BRCA1 défectueux à envisager cette option. Mais après avoir vu un documentaire télévisé poignant, qui suivait jour après jour une femme de 45 ans environ profondément affectée par le sacrifice de ses jolis seins naturels (sa poitrine plate et pleine de cicatrices après l’ablation était montrée, puis par la reconstruction après plusieurs mois de douleur physique permanente, l’auteur de ces lignes ne souhaite à aucune femme de se croire obligée de devoir faire ce choix qui perturbe profondément la relation à soi et au partenaire. Pour une femme non déjà munie d’implants mammaires, l’ablation des seins peut être profondément déprimante et traumatisante. Angelina Jolie avait peut-être déjà des implants, raison pour laquelle elle n’a pas ressenti cette souffrance et peut raconter les faits comme s’ils s’agissait d’une opération de chirurgie esthétique : « The results can be beautiful ». Par ailleurs, on note que dans son « article » publié par le New York Times (www.nytimes.com/2013/05/14/opinion/my-medical-choice.html?smid=tw-share&_r=1&) figure un lien vers le site Internet de la clinique où elle a été opérée (http://pinklotusbreastcenter.com/). Surprise ! Sur la page d’accueil défile la photographie d’une autre star, Sheryl Crow, également cliente de la clinique, qualifiant « d’artiste » le médecin qui a « travaillé sur elle » (deuxième référence à la chirurgie esthétique et au corps perçu comme un objet). On note également qu’Angelina Jolie ne dit rien du coût de l’opération. Tout cela ne peut que susciter une légère suspicion : les deux stars auraient-elle obtenu une ristourne – ou même la gratuité – en échange de leur phénoménal coup de pub ? Dans ce cas, une décision personnelle fondée sur des considérations médicales serait transformée en habile opération de marketing. À moins que le but de cette médiatisation ne soit de prévenir tout risque d’être, un jour, quittée par Brad Pitt, avec qui elle forme un couple depuis huit ans et qu’elle a, non moins habilement, pleinement associé à son acte héroïque : il ne pourra plus l’abandonner sans passer pour un s…. Mais Angelina Jolie n’aurait pas eu à se soumettre à ces redoutables épreuves si M. Christopher Wild, le directeur du Centre international de recherche sur le cancer qui vient d’être reconduit à son poste, avait fait bon usage des informations que l’auteur de ces lignes lui a envoyées il y a près de deux ans, le 5 juillet 2011. Toutes les femmes du monde, y compris les stars de cinéma les plus fortunées, connaîtraient aujourd’hui les résultats de la présente enquête s’il y avait donné la suite qui convenait. Le mail qui lui a été adressé le 23 mai 2013 est également resté sans réponse…

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La décision du gouvernement de distribuer des tablettes wifi à tous les écoliers (entérinée par la loi sur la refondation de l’école votée le 5 juin 2013) aura de graves répercussions sur cette génération, qui sont analysées dans cet article.
Inclut l’article Nouveau capitalisme ou nouvelle guerre ? rédigé en août 2005, ainsi que Réussir sa scolarité et ses examens de la naturopathe Sabine Campion.

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